Tout conducteur doit impérativement être assuré d’après la loi, mais malgré cette obligation légale, certaines personnes circulent sans assurance. Cette situation frauduleuse représente souvent le corollaire d’un refus d’assurance voiture des assureurs pour toute personne possédant des antécédents négatifs (répétition de défauts de paiement, sinistres consécutifs, risques trop élevés à assurer, etc.). Les solutions permettant de retrouver une assurance demeurent toutefois restreintes et représentent généralement un dernier recours pour les individus devant impérativement être assurés.
Réaliser de multiples demandes d’assurance
Le premier réflexe est de saisir une autre compagnie d’assurance après un refus d’assurance voiture. En effet, un échec ne signifie pas automatiquement que les autres organismes d’assurances vont agir de manière similaire, et le demandeur est d’ailleurs conseillé de privilégier la concurrence afin de dénicher les offres les plus avantageuses. Attention, dans le cas où le potentiel assuré fait appel à un médiateur, cet agent ne sera pas en mesure d’intervenir pour un rejet, mais se concentra surtout sur les éventuels litiges d’assurance.
Si la recherche d’assurance n’a pas abouti, il est possible de recourir aux services d’un courtier spécialisé en assurance dans le but de négocier un contrat auprès des compagnies d’assurance. Celui-ci est notamment efficace pour défendre des dossiers compliqués, mais cela ne garantit pas toujours une réussite.
Les assurances pour personnes à malus
Les conducteurs victimes de malus peuvent également se tourner vers des assurances spécialisées en réponse à un refus d’assurance voiture des assurances classiques. Ces dernières proposent en principes des offres adaptées aux véhicules à malus au détriment d’un tarif significativement plus onéreux. Les assureurs peuvent en revanche accompagner leurs offres de primes plus intéressantes que celles du précédent assureur.
Le contractant devra aussi mettre ces assureurs en concurrence, car les garanties normalement incluses au sein d’un contrat standard deviennent optionnelles. Elles ne seront donc pas forcément intégrées dans le contrat et la comparaison des offres illustrera l’opportunité de décrocher une offre complète sans pour autant payer l’assurance plus cher.
Dernier recours : le Bureau Central de Tarification
Les conducteurs ayant épuisé la totalité des solutions disponibles peuvent enfin saisir le BCT afin de les aider à retrouver une assurance. Cet organisme a été spécialement créé par l’Etat pour désigner une assurance automobile, qui sera alors obligé de couvrir un conducteur au tarif qui lui sera imposé durant une année. Le conducteur devra choisir son assureur avant de solliciter l’intervention du BCT afin qu’il puisse déterminer le meilleur tarif, c’est-à-dire recevoir un refus d’assurance voiture venant de ce dernier.
Cependant, le BCT ne garantit uniquement que l’obtention du minimum légal (assurance au tiers) et n’interviendra en aucun cas pour la souscription d’une assurance couvrant des dommages ou sinistres de différentes natures (vol, incendie, etc.).